Une traversée de 150 ans en musique
Le concert s’est organisé en huit tableaux chronologiques, chacun illustrant un chapitre de l’histoire de l’ école .
La création de l’ école en 1875 par l’Ouverture de Carmen de Bizet, symbole d’un XIXᵉ siècle industriel et culturellement foisonnant.
Le premier tableau, consacré à l’École Impériale (1875–1918), mit en lumière l’importance accordée dès l’origine à la rigueur et à l’apprentissage. L’orchestre interpréta Saga Impériale de Michaël Geisler, œuvre aux sonorités solennelles.
Le retour à la France en 1918 a été ensuite illustré par A Discovery Fantasy de Jan de Haan, une pièce qui accompagne la période de reconstruction et les premières formations d’ingénieurs topographes.
Le troisième tableau s’attarda sur les années 1939–1945, oscillant entre tensions et renouveau. L’ emblématique Hymne à l’amour, arrangé par Bart Picqueur, y introduira une dimension plus intimiste.
Après l’entracte les spectateurs ont été entraînés dans les années 1950, marquées par le déménagement vers le boulevard de la Victoire. Glenn Miller in Concert, interprété avec la participation de la troupe de cheerleading de l’INSA Strasbourg, donna à cette séquence une couleur résolument festive.
Les années 60 et 70, périodes de mutation et de création de l’ENSAIS, ont été illustrées par deux titres emblématiques : A Hard Day’s Night des Beatles et Live and Let Die de Paul et Linda McCartney.
Le voyage se poursuivit avec un tableau consacré aux années 80 et 90, porté par un medley intitulé Eighties Flashback (arr. Paul Murtha). Les voix des chanteurs Nathan et Willy ont apporté une dimension plus pop à cet épisode marqué par la modernisation progressive de l’école.
Le concert s’est conclu par Grand Salute de Michael Geisler, une pièce tournée vers l’avenir, à l’image de l’établissement qui poursuit aujourd’hui son développement au sein du réseau INSA. Pour le rappel, le public a pu entendre une interprétation de You Raise Me Up.























