Depuis quand écrivez-vous ?
Depuis que je sais écrire. En général, ça commence au CP quand on raconte ses journées, et puis ça continue, ça prend de l’ampleur et ça ne s’arrête plus trop…
Vous écrivez à des moments particuliers ou à tout moment de la journée ?
Tous les moments. Mon cerveau est un peu en ébullition… C’est quand l’imagination vient ou s’impose aussi.
Qu’est ce qui vous a inspiré pour écrire cette histoire ?
D’abord le thème. C’est vrai que l’artifice m’a tout de suite fait penser à des artifices qu’on pourrait utiliser pour se cacher derrière comme des bijoux … quelque chose de très coquet. Je suis très fan de la période Louis XIV. Je prends beaucoup de plaisir à lire des romans, je regarde des séries, ce qui m’a fait penser à ça. Et j’avais très envie de jouer avec ce thème, donc c’est très vite apparu. Ça m’a beaucoup parlé, oui.
Est-ce que vous pouvez présenter votre nouvelle « Madeleine Joli » ?
C’est l’histoire d’une jeune femme qui s’appelle Madeleine Joli qui arrive dans une cour d’un château qui est absolument absurde et extravagante et elle, elle n’a rien de tout ça. J’avais vraiment envie de jouer sur le contraste, sur le fait qu’elle ne porte aucun artifice justement, mais qu’elle réussisse quand même à faire son entrée, marcher jusqu’au bout et réussir à décrocher ce que personne n’avait jamais réussi décrocher jusqu’à présent, l’amour d’un prince.
L’histoire est très enfantine. C’est un peu comme un conte et c’est un genre qui me parle énormément. La nouvelle est très courte et très absurde. C’est vraiment une procession de l’arrivée. De l’entrée, jusqu’au trône, c’est une marche en fait. Cette nouvelle était l’occasion de faire un jeu unique, d’une situation qui apparait et qui disparait aussitôt.
Quels sont les sujets qui vous inspirent le plus ?
Je dirais les sujets de la vie quotidienne principalement, parce que c’est ce qu’on vit le plus. Donc forcément on les attrape plus sous la main. Sinon, je suis une très grande fan de la littérature fantaisie, imaginaire. Je suis assez polyvalente aussi, j’aime beaucoup la poésie, le théâtre. J’ai récemment découvert le thème de l’absurde qui invite à des exercices de jeu. Ceci m’a donné l’envie de participer à ce concours de nouvelles parce qu’il impose des contraintes, et c’est par ces contraintes que l’on apprend à créer.
Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Oui. Ça fait partie de moi, c’est certain.
Le recueil de nouvelles des lauréats sera bientôt disponible et empruntable à la bibliothèque de l’INSA Strasbourg
Découvrez la vidéo qu’à réalisé Clarie Suong pour présenter sa nouvelle le jour de La Cérémonie de remise des prix à Rouen :