Le club Greensa Strasbourg est né à la rentrée 2019, à l’initiative d’un groupe d’étudiants du Bureau des élèves (BDE), motivés pour réfléchir et agir ensemble en faveur de l’écologie à l’école. Il compte une dizaine de membres. Léa Watremez passe la main à Louis Bakewell en tant que responsable. Voyons avec eux les actions accomplies ou en cours, souvent malmenées par la Covid, et leurs projets.
Léa Watremez, responsable du club de 2019 à 2021, est en 5e année du double diplôme architecte et ingénieur en génie climatique et énergétique. Louis Bakewell, nouveau responsable, est en 4e année de génie climatique et énergétique.
(photo Léa Watremez : Oliver Smye)
Le compostage dans les résidences MIA
Leur premier projet a été de mettre en place le tri des déchets organiques pour leur compostage dans les résidences universitaires MIA (Maison de l’ingénieur et de l’architecte), en accord avec les gérants et l’association Arts et industries, puis avec la start-up étudiante Green Phoenix. Malheureusement, la crise sanitaire est arrivée et a ralenti puis bouleversé leur projet qui n’a pas encore pu aboutir.
Ateliers Do it yourself
Ils ont ensuite organisé des ateliers DIY (do it yourself) à la rentrée 2019 et 2020, pour apprendre à confectionner facilement ses produits ménagers et ses cosmétiques, plus sains, écologiques, sans emballage plastique et avec un budget étudiant.
Animation de communauté et sensibilisation
Ils sont aussi actifs sur les réseaux sociaux pour animer et sensibiliser la communauté des étudiants. Ils publient par exemple chaque mois le calendrier des fruits et légumes de saison, des recettes végétariennes, les enjeux de la marche pour le climat, des éco-gestes, des initiatives solidaires et vertes, des alternatives au plastique, etc.
Participation à la démarche développement durable de l’école
La ou le responsable du club participe aux réunions mensuelles du groupe de travail développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) de l’école, avec les directions des services, du patrimoine, de la communication. Le point de vue étudiant est ainsi associé à la réflexion et aux actions. Pour le semestre à venir c’est Robin Maury, étudiant en 2ème année de génie mécanique, qui représentera Greensa au sein du groupe de travail DDRS.
Le tri sélectif à l’école
L’équipe a ainsi été associée à l’amélioration du tri sélectif à l’INSA Strasbourg, en réalisant un sondage auprès de la communauté INSA Strasbourg (étudiants, enseignants, personnels) pour dresser un état des lieux et identifier les améliorations. « La Covid a également tout chamboulé et interrompu la démarche, mais les discussions reprennent » précise Léa.
Bilan carbone de l’école
Une équipe de huit étudiants réalise le bilan carbone de l’école. « C’est une initiative de l’association étudiante Avenir climatique qui invite à réaliser le bilan carbone des campus, universités ou écoles. Nous avons suivi leur formation gratuite. Le bilan carbone est important pour connaître l’état des émissions de gaz à effet de serre de l’école, définir une stratégie de réduction, puis suivre les améliorations et leurs impacts. Nous avons des retours très positifs. Nous avons présenté le projet en comité de direction » raconte Léa. Après la collecte des données, l’équipe réalise les calculs et espère révéler les résultats début 2022.
Cleanwalks
Greensa Strasbourg organise également des marches de ramassage de déchets, des cleanwalks, sur le campus et dans Strasbourg. Une manière de joindre l’utile et l’agréable. « C’était vraiment sympa et nous sommes très contents du résultat » souligne Louis.
À venir : des vidéos par spécialité sur les métiers éthiques et responsables
Louis expose ainsi son idée : « C’est un projet qui me tient à cœur : réaliser des vidéos pour montrer les débouchés éthiques et responsables, à partir de témoignages de diplômés de l’INSA Strasbourg. Nous sommes nombreux à être conscients de l’urgence climatique et environnementale, et le premier moyen d’action selon moi est dans sa vie professionnelle, être architecte et ingénieur·e responsable. Les écogestes à la maison n’ont pas de sens si on travaille pour les industries les plus polluantes. J’ai envie de montrer que, quelles que soit la filière que l’on choisit à l’INSA Strasbourg, on peut orienter sa carrière pour agir ».
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