Panorama 2024 des écoles françaises d’ingénieurs

Les 6 et 7 juin 2024 à Montpellier, la CDEFI a dévoilé lors de son colloque annuel son panorama des écoles françaises d'ingénieurs pour la période 2022-2023.

Par Annika Niel le 14 juin 2024

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Les chiffres clés de ce panorama sont déclinés en cinq thématiques : effectifs, admissions, diplômés, ouverture à l’international, recherche, insertion professionnelle.

Le panorama est diffusé sur le site internet de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs – CDEFI.

 

Résumé communiqué par la Cdefi

  1. Effectifs

    On dénombre au cours de l’année 2022-2023, un effectif total d’environ 250 000 apprenants dans les écoles d’ingénieurs, toutes formations confondues. Parmi eux, quelque 197 000 étaient inscrits en formation d’ingénieur, tandis que 3 600 étaient inscrits en cycle Bachelor en sciences et ingénierie. 

    Par régime d’inscription, il est constaté que les écoles externes et internes à une université sous tutelle du MESR regroupent 52 % des apprenants en formation d’ingénieur, un pourcentage qui est en baisse de six points par rapport à l’année précédente, suivies des écoles privées (35 %) et des écoles externes sous tutelle d’un autre ministère dit « technique » (13 %). Il est intéressant de noter que près de 17 % des inscrits en formation d’ingénieur suivent une formation initiale par voie d’apprentissage. 

    Par ailleurs, les femmes représentent 32 % de l’ensemble des apprenants en école d’ingénieurs, avec une présence relativement plus élevée dans les établissements sous tutelle d’un ministère dit « technique ».  

  2. Admissions 

    Selon les données du ministère provenant de Parcoursup, plus de 18 000 bacheliers ont été admis dans les écoles françaises d’ingénieurs à la rentrée 2022. Comme l’année précédente, plus de la moitié des nouveaux entrants en formation d’ingénieur en première année d’études, intègrent une école privée. Les enseignements de spécialité les plus couramment suivis en terminale forment la doublette « mathématiques + physique », qui rassemble 54 % du total des admis.
    Par ailleurs, à la rentrée 2022, dans la base DEFI, on compte environ 45 000 nouveaux étudiants à la rentrée 2023. Ces dernières années, on observe une diversification des profils des étudiants admis, avec une diminution de la part des étudiants provenant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) au profit des cycles préparatoires intégrés (CPI). 

    Actuellement, 35 % des nouveaux entrants intègrent une école d’ingénieurs après une CPGE, tandis que les CPI représentent 36 % des admissions.

  3. Diplômés 

    Les écoles d’ingénieurs ont délivré plus de 46 500 diplômes accrédités par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) en 2022, un nombre plutôt stable. Les écoles privées sont les principales sources de diplômés ingénieurs sous statut d’apprenti, formant près de 40 % des diplômés en 2022.

  4. Ouverture à l’international

    Environ 48 000 étudiants étrangers étaient inscrits dans les écoles d’ingénieurs, représentant plus de 20 % des effectifs avec 4 % de nationalités intracommunautaires et 16 % de nationalités extracommunautaires.
    De plus, la moitié des inscrits en Mastère spécialisé ou en doctorat est de nationalité étrangère.
    Par ailleurs, une cinquantaine d’écoles sont impliquées dans des campus à l’étranger dans le monde entier, à l’exception de l’Océanie et de l’Amérique du Nord.  
    En ce qui concerne les stages à l’étranger, 40 % sur l’effectif total des étudiants inscrits dans les écoles d’ingénieurs ont effectué des stages internationaux.

  5. Recherche

    Près de 4 500 thèses de doctorat ont été réalisées sous la responsabilité d’une équipe d’encadrement comprenant au moins un personnel de l’école d’ingénieurs en 2021, représentant 68 % du total des thèses soutenues dans le domaine des sciences exactes.

  6. Insertion professionnelle

    Le taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés en écoles d’ingénieurs est de 96 %, avec une durée moyenne de recherche du premier emploi de quatre mois après l’obtention du diplôme.
    Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont les plus courants parmi et les principaux secteurs d’embauche sont : les activités informatiques et les services d’information (17 %), la construction et le BTP (11 %), ainsi que l’industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire (10 %).

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