Par Stéphanie Robert
- Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter à la tête du BDE ?
C’est l’enrichissement de travailler tous ensemble pour construire des projets. Nous abordons de nombreux thèmes, pas seulement les soirées et les évènements, mais aussi la prévention, l’inclusion, la culture… Quand un sujet nous tient à cœur, nous pouvons le porter avec le BDE pour toucher un maximum de personnes.
C’est une expérience très enrichissante, notamment du point de vue relationnel et humain. C’est un avant-goût du monde professionnel, nous apprenons à travailler en équipe, en collectif, à développer nos savoir-être, à nous organiser. C’est l’occasion de nous former, par exemple, aux premiers secours ou au dispositif trusted people. Nous sommes 22 membres sur 40 à être formés à ce dispositif de prévention des violences sexistes et sexuelles dans les soirées.
Toutes ces actions créent et renforcent nos liens. C’est gratifiant, c’est une manière de rendre ce que nous avons reçu à notre arrivée à l’INSA Strasbourg, c’est un cycle. Et puis, nous bénéficions d’une base solide, construite depuis des années par nos prédécesseurs qui ont mis en place des partenariats avec l’administration de l’école.
Quels sont les incontournables, les évènements ou actions phares du BDE ?
L’évènement phare est les journées d’intégration pour les nouveaux entrants organisées durant les deux premières semaines de la rentrée : le WESTH (week-end pour les étudiants en première année, nommée sciences techniques et humanités) et une série d’évènements pour les étudiants en troisième année, jusqu’au 12 octobre. Nous essayons d’offrir une variété d’actions pour toucher le maximum de monde.
Cette année par exemple, nous avons créé un évènement humanitaire, HumanINSA, soutenue par le Centre Gaston Berger : les étudiants en 1ère et 3e année ont partagé un moment sportif et un goûter avec des enfants en foyer d’accueil, via l’association La Main du Cœur. Nous avons pu faire un don à l’association grâce à la Fondation INSA Strasbourg.
Un autre évènement phare est l’Aprèm’vention en février pour informer sur le handicap, l’égalité homme femme, les addictions, la sécurité routière, la santé, le bien-être…
Votre équipe a quelques mois à son actif. Quelles autres nouveautés avez-vous mis en place ?
En matière de prévention, nous avons débuté une formation aux premiers secours en santé mentale, proposée par le Centre Gaston Berger. C’est un sujet important pour la vie étudiante. Nous organisons également un évènement thématique par mois, comme le mois de la précarité étudiante en septembre ou des ateliers de langue des signes pour le mois du handicap.
Nous montons une équipe pour élaborer le projet de cafétéria dans le nouveau hall, avec des permanences d’associations. Nous avons également un projet de friperie, en lien avec une association en cours de création à l’école.
Le BDE 2024
L’équipe s’appelle Rio de Ja’Noether, en clin d’œil à la mathématicienne Emmy Noether, nom donné à la promotion entrée en 2021. Les 40 membres se répartissent en 13 pôles : soirées, accueil, STH, alternance, clubs, culture, prévention, réseaux, arts et industries, association des élèves des INSA, international, communication, partenaires. Le BDE compte 1 000 adhérents.